Les coutumes et les traditions du Kirghizistan étaient censées faciliter les plus grandes transitions de la vie et donner de l’ordre et du sens de la naissance à la mort. Ces traditions font partie du mode de vie nomade et elles sont centrées sur la famille. Il existe des traditions liées à la naissance du bébé et la mort, ainsi que les mariages et la vie en famille. Elles définissent la vie au Kirghizistan se transmettant du passé et s’adaptant à l’ère moderne.
À l’époque où les Kirghizes étaient nomades, la naissance était dangereuse pour la mère et le bébé. Les sages-femmes étaient essentielles pour assurer la santé de la mère et du bébé, et des précautions ont été prises pour les protéger de mauvais esprits. Malgré le processus périlleux de l’accouchement, le nouveau-né était une source de joie et plusieurs célébrations avaient lieu pour son naissance.
À ce jour, le mariage est une grande fête et une tradition considérable des Kirghizes. Le mariage traditionnellement est un moyen de célébrer le départ d’une mariée de sa famille et le début de la vie avec la famille de son époux. Il existe des traditions kirghizes plus anciennes pour les mariages, ainsi que des coutumes plus modernes comportant des éléments occidentaux.
Les familles représentent l’épine dorsale de la société kirghize, c’est pourquoi les traditions et coutumes liées aux familles restent cruciales à ce jour. Il existe une hiérarchie qui définit la place de chaque personne dans la famille, du patriarche de la famille à la plus jeune belle-fille. Les gens traitent leurs aînés avec respect et ils ont toujours une place d’honneur spéciale avec les invités.
Les coutumes kirghizes autour de la mort étaient destinées à honorer la vie de la personne décédée et à faciliter son passage dans le monde suivant. Les gens se réunissaient pour pleurer et chanter des chansons traditionnelles liées au décès d’une personne.