La forteresse médiévale d’Amul à Turkmenabat a une riche signification historique. La ville d’Amul est devenue un important comptoir commercial sur la Route de la Soie, reliant les principales routes commerciales entre l’Asie centrale, l’Empire perse et la Chine.
Situé près de la rivière Amou-Daria, Amul contrôlait une section importante de la Route de la Soie. La traversée de la rivière assurait la circulation des marchandises telles que la soie, les épices et autres produits de luxe, et la forteresse gardait cette route économiquement importante.
L’invasion mongole menée par Gengis Khan au XIIIe siècle entraîna la destruction de la ville, y compris la majeure partie de la forteresse. Après la conquête mongole, l’importance d’Amul déclina à mesure que de nouvelles routes commerciales contournèrent la ville, et elle devint progressivement une petite colonie connue aujourd’hui sous le nom de Turkmenabat.
La forteresse, comme de nombreuses citadelles médiévales d’Asie centrale, possède des murs en pisé et des tours de guet destinées à la fois à des fins défensives et administratives. La forteresse rectangulaire était fortifiée par des murs épais et hauts pour se protéger des raids. Les tours, également espacées, offraient aux défenseurs des points de vue stratégiques sur le fleuve et les plaines environnantes. Aujourd’hui, la forteresse est en ruines, avec des vestiges des murs, des fondations des portes et des parties des tours de guet encore visibles. Bien qu’elle ne remplisse plus de fonction défensive, ses restes véhiculent un fort sentiment de l’importance et de la stabilité d’Amul.